En pleine période de campagne électorale à Cotonou :Des militaires détruisent plusieurs affiches de Houngbédji

Publié le par Les Amis de ADRIEN HOUNGBEDJI

Dans la soirée d’hier dimanche, un groupe de militaires s’est attaqué aux affiches de Me Adrien Houngbédji, déchirant particulièrement, celles qui mettent en relief les dossiers qualifiés de grands scandales sous le régime de Changement, dont Icc-Services, machines agricoles. A peine démarrée, la campagne électorale a-t-elle enregistré ses premiers incidents à Cotonou hier.

 

Dès la tombée de la nuit, des militaires visiblement en mission ont saboté les affiches du candidat de l’Uni­on fait la Nation, Me Adrien Houngbédji. Parcourant les rues de Cotonou à bord de véhicules de transport de troupes, ils marquent l’arrêt au niveau des panneaux d’affichage du candidat pour accomplir leur mission. Ils ont ciblé toutes les affiches sur lesquelles on pouvait lire les scandales, Icc-Services, Machines agricoles et autres. Leur mode opératoire consiste à enlever toutes ces affiches déroulées au verso des panneaux, sans pour autant toucher le recto présentant la photo du candidat. Ces actes ont été enregistrés sur le boulevard de Canada, et dans les zones de Cadjèhoun, Kouhounou, St Michel et Akpakpa, pour ce que notre équipe de reportage a constaté. Les populations surprises par cette campagne de destruction l’ont vécue avec stupéfaction. Les militaires n’ont été empêchés dans leur mission par un quelconque groupe de jeunes, pourtant témoin des faits. Après avoir exécuté ce plan, les hommes en treillis se sont repliés. Personne ne saurait dire avec précision où ils se sont retirés, mais on peut l’imaginer, d’autant plus qu’on connait le chemin emprunté. Certains proches du candidat les ont filés jusqu’à leur base. Les mêmes faits s’étaient déjà produits il y a quelques mois. Des hommes en uniforme que beaucoup ont assimilé à des gendarmes s’en étaient pris aux affiches de campagne anti-Lépi. Ils ont tout enlevé sur leur passage sans rencontrer aucune opposition, comme ce qui s’est passé hier sous les regards des populations, plus particulièrement des conducteurs de taxi-moto, appelés Kêkênon. Une situation de plus qui risque d’envenimer le climat sociopolitique très tendu, à la limite chaotique. Elle frise la provocation et on se demande par quel moyen le candidat ou l’U nion fait la Nation va réagir. Rappelons que lors de sa dernière sortie en date, le président de l’Uni­on fait la Nation, Bruno Amoussou avait prévenu que son groupe répondra désormais aux amis d’en face par des actions à la taille de la provocation. Rosine Soglo y adhère entièrement.

FN
Journal LE MATINAL 21/02/11

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